Imaginez un peu le tableau : vous laissez votre terre natale derrière vous pour débarquer dans le pays des « blancs » (aussi connu sous le nom de « pays développés »), à la quête d'un avenir plus radieux. En bon "enfant du terroir", tout ce que vous désirez ardemment, c'est soutenir financièrement votre famille qui bataille chaque jour contre les assauts dévastateurs de l'inflation et autres tourments économiques dont l'Afrique a le secret bien gardé. Mais à chaque tranche de 200$ envoyés, vous devez payer $16 de frais de transfert soit 8%.
Juste pour vous donner une idée, les virements d'argent de l'Europe vers les Etats-Unis (une distance considérablement plus grande) coûtent en moyenne 3 %. Il y a une pointe d'ironie dans tout ça : envoyer des fonds vers le continent le plus « pauvre » coûte plus cher que d'en envoyer vers le continent le plus « riche » !
Selon la Banque Mondiale, les flux (officiels) en direction de l'Afrique subsaharienne ont dépassé le seuil des 53 milliards de dollars en 2022, éclipsant même les investissements directs étrangers dans la région ! Ces transferts constituent une importante bouée de sauvetage pour les ménages au pays. Hélas, ça a un prix : en moyenne 5% du montant transféré. Pour les couloirs les plus chers, les frais de transfert peuvent aller jusqu’à 25%. Imaginez, vous envoyez 1000$ et seulement 750$ arrivent à destination. C'est un peu comme commander une pizza et se la faire livrer sans les garnitures ! De plus, les bénéficiaires font souvent face à d’autres frais subtils. Dans les zones rurales par exemple, les ils font souvent face à des dépenses supplémentaires lorsqu'ils se déplacent pour collecter leurs précieux fonds.
Les banques et les sociétés de transfert sont-elles simplement trop avides ? Ou bien est-ce un coupable du côté des gouvernements africains ? Eh bien, la réalité est que, comme tous les casse-têtes du 21e siècle, c'est bien plus complexe que ça. Déjà, on parle de 54 pays en Afrique, chacun avec son propre système financier à des stades de maturité différents. Aussi, il y a toutes ces embûches supplémentaires : la difficulté de se procurer les devises africaines, les coûts astronomiques pour mettre en place les infrastructures nécessaires, les mesures restrictives souvent imposées par les banques centrales, etc. Trouver des solutions à ce problème n’est pas mince affaire. Nous laissons bien volontiers cette tache aux esprits plus éclairés et audacieux que les nôtres ! 😉
Avec Dokal, plus besoin d’envoyer du cash : payez les services et acheter des produits pour vos familles et proches, directement. C’est pas mieux ?! Inscrivez-vous ici pour participer à la phase bêta.